Et maintenant, quoi?

En envahissant l'irak, les américains ont trouvé le moyen de faire de Saddam Hussein un héros, aujourd'hui ils en font un martyr. C'est à se demander s'il ne font pas exprès ces cons.
Des hourras fusent d'un côté, des récriminations de l'autre, mais en fin de compte à quoi cette barbarie servira-t-elle ? Pas à apaiser les esprits en tout cas ni à amorcer un dialogue entre les différentes factions iraquiennes. Au contraire! Les réactions très mitigés le prouvent.
Je n'aime pas Saddam, pourtant aujourd'hui en regardant les images de l'exécution à la télévision je l'ai trouvé digne.

Attounsia n'est plus

Et un nouveau 404 s'affiche. A ce rythme, nous allons bientôt avoir une blogosphère aussi intéressante et libre que notre cher JT..

Note Blanche

...

...

Que reste-t-il …

2006 nous quitte sur la pointe des pieds. Je ne la retiendrais pas, et ce n’est pas que l’envie m’en manque.
La fin de l’année est la période de remise en question par excellence, de pair avec les dates anniversaires.
Pour moi l’angoisse est double.
Le premier janvier approche, il sonnera la mort d’une année. En ce jour le monde fêtera le début d’une année et je fêterais la fin de mes 25 ans.
Eh oui, j’aurais 26 ans. 26 ans !
J’ai envie de crier, où sont mes 26 années passées ? Je veux choisir mon âge. Je veux récupérer le temps perdu.
Les choses vont beaucoup trop vite, j’ai besoin d’un moment pour respirer. Une sorte de pause où le temps s’arrêterait et qui ne serait pas déduite de mes années à venir.
Un moment où je pourrais évaluer mon quart de siècle fraîchement bouclé.
Je n’ai pas vu ces années passer, j’aurais du les retenir le plus longtemps possible.
Je pense à ce premier janvier qui s’approche et je vois tous les choix que je n’ai pas faits, toutes les directions que ma vie n’a pas prises. Elles resteront à jamais inexplorées.
Je regrette les gens que j’ai croisés et à qui je n’ai pas parlé, les sourires auxquels je n’ai pas répondu, les bonnes résolutions que je n’ai pas respectées, les automnes ou je ne me suis pas baladée, les passions que je n’ai pas entretenues.
J’en regrette jusqu’aux larmes que je n’ai pas versées et qui sont aujourd’hui perdues.
Je voudrais voir ces jours de décembre s’allonger jusqu’à s’éterniser, je voudrais pouvoir vider ma tête et calmer mon esprit.
Je voudrais savoir ce que je veux avant qu’il ne soit trop tard.

Ma semaine JCC: Pas mal en somme

J'ai profité des journées cinématographiques de Carthage pour reprendre le chemin des salles de cinéma. Je ne le fait pas souvent en général (presque pas). Le résultat est satisfaisant.
Premier film de cette semaine 'Indigènes' de Rachid Bouchareb: Film francais, le realisateur est maghrébin, les acteurs sont maghrebins, la bande son est maghrebine.
C'est un film ou les soldats ne sont pas des héros (c pas un film americain), ou le commadement de l’armée n’est pas intègre et ou la Mère Patrie n’est pas reconnaissante.
Un film ‘historique’ humiliant pour une France qui parle des effets positifs de la colonisation.
Bon, je dois dire que parfois l’histoire manque de cohésion et quelques passages sont naïfs, mais c'est pas grave. Le tout est bon.
Deuxième film ‘carnets de voyage’: film brésilien, j’ai beaucoup aimé, dhrabli 3al watar il 7assas:) C'est le récit d’un long voyage a travers l’amérique latine en partant de l'argentine.
Les voyages et l’amerique latine, comment ne pas aimer ? En plus le film est en espagnol (sous-titré)
Ah, j'ai ooublié de préciser que c'est un voyage qu'à fait Ernesto Guevara pendant sa jeunesse.
Troisième film 'Familia rodante': Film argentin, un road movie attachant. Une famille unie/désunie qui part pour un voyage de quelques jours en caravane.
Quatrième film 'Don't come knocking': Film americain de Wim Wenders, une déception, film lent. L'histoire est inintéressante. Un ami m'a dit qu'on m'avait prévenu, le film s'appelle 'Don't come knocking', je suis venue, welli jé b'sa9ih ..

Microsoft en Tunisie

Un centre Microsoft à El-Ghazala.
source

Ta guele connard!!

J'enrage!
Ma petite soeur vient de rentrer et elle nous raconte qu'elle s'est faite agresser en pleine rue vers 2 heures de l'après-midi.
Elle marchait un peu hativement parce qu'elle était en retard, quand un !"@# assis devant une mosquée s'est retourné vers son copain et a commencé à crier "Chouf echaytana " (regardes la diablesse), "Mal3ouna, ya 3adouwata allah" (Maudite-soit-tu, Ô enemie de dieu) . Et il s'est levé lui et son connard d'ami pour la poursuivre sur 200 mètres en proférant ces saletés et d'autres du même calibre.
Une fois leur inspiration a tari, ils ont calmement rebroussé chemin et repris leur position initiale: adossés au mur.
Ma soeur n'est pas voilée, mais elle avait un pantalon large et un T-shirt manche longue. (et quand bien même elle aurait été nue, ils n'ont pas à ouvrir leur gueule).
Elle a eu tort de ne pas riposter, de ne pas répondre, de ne pas les avoir remis à leur place.
Mais je me demande comment ils ont osé? Pour qui se prennent-ils?
Et pourquoi personne n'a réagi? La scène s'est passée dans une artère principale du Bardo, et personne na daigné intervenir.
J'ai demandé à ma soeur ce qui l'a empêché d'appeler un flic et elle m'a répondu "Yej3el blehom 3ala ghir idaya", les deux garçons avaient des barbes et une histoire d'agression aurait pu ... leur couter cher!
Je m'arrache les cheveux à l'idée que ce connard s'en est sorti sans même une claque.
Aaargh! j'enrage.

...

Décidement, on ne peut pas manger tranquille dans cette ville! Il y a toujours des curieux qui rôdent avec leurs caméras...

Une belle journée

Le tapis d’asphalte gris défile sous la voiture, le soleil doux chatouille mes yeux et mes épaules, les collines parsemées de verdures s’étendent à perte de vue d’un côté et de l’autre de la route de Zaghouan, la radio passe des chansons italiennes, les restes des ‘7neya’ se profilent au loin, il n y a pas âme qui vive dehors.
Tout est parfait.
... presque parfait. S’il n y avait pas ces fichus pylônes d’électricité qui me gâchent ma vue ! Ces pylônes grands et moches avec leurs quatre fils qui pendouillent. Ils me suivent partout, je ne peux pas leur échapper, je ne peux pas les ignorer. Quoique je fasse, où que j'aille ils sont là, ils me narguent. Ils se dressent devant mes yeux fuyeurs, ils m'agressent. Ils captent toute mon attention et je ne pas m’empêcher de les compter.
Il n y a pas moyen de les cacher ?

من الهلال ,, إلى الهلال

في ليالي الشرقِ لمّا
يبلغُ البدرُ تمامهْ..
يتعرّى الشرقُ من كلِّ كرامهْ
ونضالِ..
فالملايينُ التي تركضُ من غيرِ نعالِ..
والتي تؤمنُ في أربعِ زوجاتٍ..
وفي يومِ القيامهْ..
الملايينُ التي لا تلتقي بالخبزِ.. إلا في الخيالِ
والتي تسكنُ في الليلِ بيوتاً من سعالِ..
أبداً.. ما عرفتْ شكلَ الدواءْ..
تتردّى..
جُثثاً تحتَ الضياءْ..

في بلادي..
حيثُ يبكي الساذجونْ
ويموتونَ بكاءْ
كلّما طالعهم وجهُ الهلالِ
ويزيدونَ بكاءْ
كلّما حرّكهم عودٌ ذليلٌ.. و"ليالي"..
ذلكَ الموتُ الذي ندعوهُ في الشرقِ..
"ليالي".. وغناءْ
في بلادي..
في بلادِ البُسطاءْ..

حيثُ نجترُّ التواشيحَ الطويلهْ..
ذلكَ السلُّ الذي يفتكُ بالشرقِ..
التواشيحُ الطويلهْ
شرقُنا المجترُّ.. تاريخاً.. وأحلاماً كسولهْ
وخُرافاتٍ خوالي..
شرقُنا، الباحثُ عن كلِّ بطولهْ
في (أبي زيدِ الهلالي)..

خبز وحشيش وقمر
نزار قباني

Transe

Une voix commence discrètement, lentement à entonner cette mélodie. Puis une deuxième se joint à elle. Ensuite une troisième. Le ton s'élève et le rythme s'accélère.
Les mots se répètent en boucle, les battements commencent à se faire entendre, en cadence.
Les têtes vacillent, les lèvres murmurent les paroles qu'elles connaissent par coeur et les troncs se balancent de droite à gauche.
Les regards s'embrument. Les paupières s'alourdissent et les voix se font de plus en plus claires, déchirantes.
Les bras se déchaînent et les paumes se rapprochent puis s'éloignent au rythme du chant.
Tout autour n'est plus que silence.
Il y a quelque chose à propos des chants soufis qui m'intrigue et qui m'intriguera toujours.

Work for the UN?

Ma mère va se re-mettre à cuisiner

Et dieu sait que ma mère n’aime pas cuisiner !
Il lui arrive de le faire de temps en temps, histoire de ne pas nous laisser mourir de faim J et de se refaire une bonne conscience.
Elle le fait aussi les jours ou ses frères viennent manger chez nous, là nous avons droit à un vrai festin !
Sinon, pour avoir régulièrement des repas fait maison, il faut attendre le ramadan
Il faut croire que ce mois saint vient avec son lot de miracles

Accidents de la route : Chiffres 2005

source :
"un état des lieux a été présenté sur les accidents de la voie publique en Tunisie :
Chaque jour on enregistre 32 accidents faisant, en moyenne, 4 morts et 43 blessés.
...
Selon ces mêmes statistiques :
- Les conducteurs sont fautifs dans 7583 accidents (68,72%).
- Les piétons ont été la cause de 2892 accidents (26,21%)
- Les passagers ont causé 166 accidents (1,5%)"
Je me demande ce que l'état attend pour agir, il est temps d'instaurer des mesures dissuasives et de les faire appliquer!

Citation

- La majorité a toujours tort. Parce qu’elle est composée d’imbéciles.
La minorité aussi est composée d’imbéciles. Mais ils sont moins nombreux.
Léo Campion

Bilan de l’été

Il est trentenaire. Il a le regard rieur, les yeux noisette, les traits malicieux, les cheveux bruns courts. Il est grand, un peu mince.
Très respectueux des autres.
Il est un peu timide, mais a toujours le mot pour rire.
Enseignant. Impliqué dans la vie associative depuis des années.
Il est toujours bien entouré, sa compagnie est appréciée.
Il est attaché à sa famille.
Il est très difficle à surprendre. Il a une imagination enfantine.

Il est une nouvelle victime des routes tunisiennes, un cas parmi tant d’autres.
Quel bilan pour cet été meurtrier ?

L'age minimum légal du mariage en Tunisie re-évalué: une inégalité de moins :)

Comme à l'accoutumée, avec chaque discours de célébration (fête de la femme - discours du 12 août 2006) , il y a de nouvelles mesures.
Pou fêter le cinquantenaire du code du statut personnel et marquer la fête de la femme), il a été annoncé que l'âge minimum légal pour le maraige en Tunisie serait désormais de 18 ans pour les femmes et les hommes, il était de 17 ans pour les femmes et de 20 ans pour les hommes.
Je suis ravie de voir cette (petite) inégalité disparaître.
Je me rappelle au collège le trouble de l'institutrice qui essayait de nous expliquer la raison de cette inégalité. Elle a cherché une réponse logique, et n'en trouvant pas, elle est passée à autre chose nous laissant sur notre incompréhension.
Bonne fête à toutes (et à tous).

Haifa is depicted at this site

g trouvé ça dans le blog de swobodin et g fait la recherche pour mon pseudo.
Les résultats sont rigolos, en voici quelque uns:

haifa is very similar to belfast
haifa is divided into three major topographical levels ( g adoré :))
haifa is a winning combination
haifa is booming
haifa is richest in panoramic views
haifa is rooted in the past
haifa is a perfect model of equality
haifa is too busy to hate
haifa is about $70 (je devrais essayer e-bay, je crois que je peux rapporter au moins 100$ :))
haifa is a constant delight
Je suis ravie :))

Bon évidemment, la Haifa en question est la ville de Palestine (d'israel pour google).

Ah que c'est beau

Des cousines que je vois rarement étaient en Tunisie les 3 semaines passées, et j'ai essayée de passer le plus de temps possible avec elles. Trois semaines à faire le touriste (la touriste je devrais dire)... Au début l'idée me déplaisait un p'tit peu, sidi bou .. bambalouni .. musée du bardo .. la medina .. machmoum .. les vendeurs collants .. les lourdeaux qui draguent .. c vrai quoi, y a pas grand chose a voir ici, et surtout rien a revoir.
Mais je dois dire que j'ai pris du plaisir à flâner et à prendre des photos. Je redécouvre des endroits, des lumières et des senteurs. Je retrouve une part de ce que j'aime dans ce pays, le bleu et le blanc, l'étendue de la mer, les rues dallées, les bateaux de pêcheurs
Je vous laisse deviner où ces photos on été prises.

12

3

24 heures chrono

Pour une carte d'identité, on doit attendre 15 jours. Pour un passeport, trois semaines je crois.
Pour un rendez-vous chez l'esthéticienne, il faut s'y prendre 3 jours à l'avance.
Pour déclencher une guerre, il faut juste 24 heures.
C'est si simple la vie.
Une pensée à tous ceux qui sont pris dans une guerre qu'ils n'ont ni voulue ni pu éviter
Une pensée au Liban

Daltonisme?

Ces temps ci, je rêve en couleur.
Et quand je dis couleur, je ne parle pas de n’importe quelle couleur, il s’agit d’une seule couleur : je rêve en vert !
Je déteste le vert.
Oui, parmi toutes les couleurs, il a fallu que celle là hante mon sommeil, du vert de toutes sortes et de tous tons.
Des nuances de vert, des verts clairs, des verts militaires, des verts gazons, des verts pistache, des verts bouteilles. Rien qu’à y penser mes yeux se fatiguent.
C’est l’été pourtant, je pourrais rêver en bleu azur, en jaune doré, en bronze, en blanc. Non, je rêve en vert !
Remarquez, ce n’est pas étonnant avec toutes les pelouses que j’ai vues en un seul mois.
Eh oui, la coupe du monde ça laisse des traces!
Vivement la finale de ce soir …
Update: Waw, la joie des italiens. je suis contente de les voir gagner.

كلوف و برا

و لا انا أش مدخلني نعطي في رايي؟ خلي كل واحد يدبر راسو
ساعات نتكلم قبل ما نخمم, من بعد نندم, اما امخر شويا.
أسمع, أي واحد ما تعرفوش بلقدى يسئلك شنوا رايك, قلو 'عندك حق'

Le jour où la vie bascule

Elle déambule pendant toute la journée entre les rues, les impasses les stations de métros.
Elle tend la main et prend ce qu’on veut bien lui donner. Elle ramasse ce qu’elle trouve sur son chemin, mange ce qui se mange et jette le reste.
Ses pieds commencent à faire mal, mais elle continue à marcher. Elle marche sans raison, juste pour bouger. Le temps est lent.
Tout le monde la voit mais personne ne la regarde directement, personne ne la fixe, par peur peut être, par désintérêt.
Elle choisit un coin à l’ombre et s’assied, là encore personne ne la dérange. Elle veut partir, mais n’a nulle part où aller.
Elle reste des heures sans un mouvement, sans une idée.
Il commence à faire noir, ses paupières s’alourdissent. Mais elle ne peut pas encore dormir, il lui faut attendre que la ville se vide, que les rues se calment.
Finalement, elle traîne son corps fatigué jusqu’à l’entrée sale et sombre de l’immeuble. Elle tire vers elle un carton, se recroqueville et dort.
Aucun rêve ne viendra perturber son court sommeil. Et dans quelques heures, les premières lueurs de soleil et les bruits la réveilleront, et elle reprendra le cours de sa vie. Elle ira de nouveau vers les stations de métro.
Comment peut-on en arriver là ?

We7da arabiya? We7da islamiya?

Deux concepts qui ont bercés mes oreilles depuis ma plus tendre enfance, qui ont déchainé des passions et canalisé de l'énérgie.
Je suis entrain de lire un essai de Mohamed Talbi et ce passage sur l'islam en tant que Din et Dawla (Religion et Etat) m'a interessé :
"Le panislamisme qui a hanté Jamal al-din al-Afghâni (1838-1897) est un mélange de nostalgie et d'imagination.Qu'il suffise de rappeler les positions des pays arabes dans la guerre du Golfe et les dissensions qui paralysent l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI) pour mesurer combien il est loin de la réalité. Portée par une unité spirituelle, la 'umma' est un foyer d'affrontements et de divisions politiques. Comment un tel échantillon de notre histoire pourrait-il être la matrice d'une unité politique qui ne s'est pas réalisé pendant plus de 1000 ans?
...
Les mouvements islamistes font donc une utilisation de la chari'a qui ne tient pas compte de la réalité et instrumentalisent l'histoire."
Quequ'un a chanté ironiquement: "Wé 7ane3mel we7da arabiya ma3a London wel Vatican" ça me semble plus réaliste qu'une we7da (unité) avec la libye, le koweït et le soudan.

ça sent l'été

Il y a du rose à tout bout de champ, les vêtements ont rétrecit d'un coup, entre midi et deux personne ne pointe le nez dehors, les visites des moustiques sont fréquentes: Pas de doute c déjà l'été!
Eh oui, en mai et ça sent déjà l'été.
C'est fou ce que le temps passe vite: Au début de l'année j'avais une longue liste de trucs à faire avant l'été.
Voyons où j'en suis:
- Perdre du poids (mouais, non, de toutes façons j'en avais pas tant que ça à perdre).
- Faire du sport (non, non plus, fatiguant, et puis ça prend bcp de temps. En plus, c fou ce que certaines salles de sport sont chères, yechwiw. Une salle à El Manar demande 139 dinars pr le premier mois, aïe aïe aïe)
- Prendre des cours de danse (non, non, non, je n'ai même pas cherché. 5it 3liya)
- Voyager (oui, une décision d'appliquée. je suis partie en égypte, c'était génial :), mais là encore je n'ai rien fait pour, jet betbi3et'ha)
- Visiter Djerba en hiver (non, pas encore)
En somme, j'ai hiberné! Sept mois fi soubetin 3ami9.
L'année prochaine avec un peu de chance, je terminerais les points qui restent (hakka wela hakka, hiya listet 3amnewel)

Pas

Pause chanson

L'une des choses les plus difficiles à faire, c'est faire rire. Elle a relevé le défi et est une des rares personnes qui chantent encore des chansons marrantes, Linda Lemay.
Je vous laisse juger l'une de ses oeuvres:

Au nom de toutes les frustrées du monde entier
Au nom de toutes les pauvres laissées pour compte
J'vais crever les pneus de toutes les voitures aux vitres embuées
Et je vais couper les cheveux des grandes blondes.
Au nom de celles qu'à l'intérieur elles sont belles
Au nom de toutes les cocues inconsolables
Je vais filer en douce tous les p'tits couples jusqu'à leurs motels
Et je vais crier "au feu" quand ça a l'air agréable.
Au nom de toutes les bonnes femmes à la diète
Au nom de toutes les victimes d'adultère
J'vais accrocher sans faire exprès avec le bout d'ma cigarette
Tous les visons des secrétaires particulières.
Au nom de toutes les frustrées du monde entier
Je vais kidnapper Adjani et Sophie Marceau
Je vais leur faire bouffer des chips et des brownies à la pocheté
Jusqu'à voir apparaître deux gros ventres flasques.
...
Au nom de toutes les allergiques aux agaces
Au nom de toutes les ennemies de Sharon Stone
Je vais m'asseoir au cinéma derrière un couple qui s'embrasse
Je vais éternuer dans les séquences cochonnes.
...
Au nom de toutes les coquettes qui vieillissent
Et qui n'attirent plus le regard de leur mari
J'vais m'arranger pour trouver l'moyen d'faire pousser des varices
Sur les gambettes de pétards de Dynasty
Au nom de la désillusion et de la rage
Au nom des tentations secrètes des bonnes-sœurs
J'vais supplier le diable de faire apparaître un feu sauvage
Sur la grosse maudite bouche de Kim Basinger
Au nom de toutes les frustrées du monde entier
J'ai composé cette chanson thérapeutique
lus on la gueule fort mesdames et plus on se sent libérée
Je la conseille à toutes les frustrées chroniques !

Plus de paroles des chansons de Lynda Lemay ici

Dans la tête d'un 'activiste'

J'ai regardé aujourd'hui (hier je devrais dire, il est minuit passé) une émission (américaine) sur les prisonniers palestiniens les plus dangereux.
Une seule question semblait revenir indéfiniment dans la conversation: Pourquoi?
L'animateur demandait aux prisonniers (et prisionnière) ce qui les a poussé à tuer. Il faut dire que l'un des personnages en question est diplômé d'université, la thèse de l'endoctrinnement ou du lavage de cerveau ne tient donc pas. L'autre est, tenez-vous bien, infirmier, on n'a pas trouvé de métier plus enclin à sauver et aider son prochain. La troisième est une post-adolescente.
L'animateur avait l'air de chercher un désequilibre mental quelconque ou un manque de compassion, de respect, pour la vie humaine, il n'a rien trouvé de cela.
Il a cherché dans la mauvaise direction, ce n'est pas leur éducation, leur entourage ou leur personnalité qui ont fait de ces prisonniers ce qu'ils sont, c'est l'humiliaion continue et répétée.

El post essedes, hachekom

Je me suis rendue compte que j’ai écrit cinq posts, et quand j’ai pensé 5, immédiatement je me suis dit 7acha 3inaya :)
Ça m’a rappelé un passage de Klem ellil, c plus ou moins ça :
‘ Ena meslem, ki netguarra3 n9ool estaghferallah, w n9ool weld bhar, w 3et idek’
Donc, en gros nedhrab, nakhtef, nsebb, ema n9ool hachek quand il s’agit du chiffre (ô combien maudit et blasphématoire) de 5 ou 10 ou 7.

C pas beau ça ? et il y a des gens qui pensent qu’on a oublié nos origines. Bien sur que non !

Peur de vieillir? Nooooooooon

Je dois dire que le sujet me chatouille un peu, alors j'ai adoré cette blague:
"J'étais assise dans la salle d'attente pour mon premier rendez-vous avec un nouveau dentiste, quand j'ai remarqué que son diplôme était accroché sur le mur.Il y était inscrit son nom, et je me suis soudain remémoré un grand brun portant ce nom. Il était dans ma classe de lycée, et je me demandais si cela pouvait être le même garçon pour qui j'avais craqué à l'époque ??
Quand je suis entrée dans la salle de soins, j'ai immédiatement écarté cette pensée de mon esprit. Cet homme grisonnant, dégarni et le visage marqué de profondes rides était bien trop vieux pour avoir été mon amour secret ... quoique ???
Après qu'il eut examiné ma dent, je lui ai demandé si il était allé au lycée de Morgan Park
- Oui, m'a-t-il répondu
- Quand avez-vous été diplômé ?
- 1959. Pourquoi cette question ?
- Eh bien vous étiez dans ma classe.
Et alors cet affreux vieux petit crétin de fils de *** m'a demandé :- Vous étiez prof de quoi ? "
Eh oui, comme quoi ...

Mon Autre

"- L'Autre est celui que l'on m'a appris à être, mais qui n'est pas moi. Il croit que les hommes doivent passer toute leur existence à réfléchir à la façon de gagner de l'argent s'ils veulent ne pas mourir de faim dans leur vieillesse.Tant ils réfléchissent [...] qu'ils s'aperçoivent qu'ils sont vivants seulement au moment où leurs jours sont sur le point de s'achever. [...]
- Et toi, qui est tu?
- Je suis comme n'importe lequel d'entre nous s'il écoute son coeur, quelqu'un qui s'emerveille devant le mystère de la vie [...] se réjouit et s'enthousiasme de ses actes.[...]
- Mais la souffrance existe [...]
- Ce qui existe, ce sont les échecs. Personne n'y échappe. Aussi vaut-il mieux perdre quelques combats en luttant pour ses rêves que d'être battu sans seulement savoir pour quoi on lutte."

Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j'ai pleurée
P.Coelho

Un voyage à la recherche de l'amour, une quête spirituelle, une rencontre avec Dieu.

Ce livre mérite d'être lu et relu.

La foire du livre de Tunis

Samedi dernier j’ai fait un tour à la foire internationale du livre. Je n’y suis pas retournée depuis quelques années et je dois dire que j’ai été déçue.
Il est vrai que le nombre d’exposants a augmenté, mais la qualité n’est pas au rendez-vous. La plupart des ouvrages sont des livres d’enfants ou des écrits religieux. Très peu de livres récents.
Enfin, l’essentiel pour moi est que j’ai pu acheter des livres que je voulais lire depuis quelques temps.
L’un d’eux est ‘Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j’ai pleurée’ de Paulo Coelho (le personnage principal de cette foire).
Je ne savais absolument pas de quoi il traitait, mais le titre à lui seul suffisait à me convaincre de lire… Et je peux vous dire que je ne regrette pas.
Un autre essai m’a paru intéressant, c’est ‘Réflexion d’un musulman moderne’ de Mohamed Talbi. Je ne l’ai pas encore lu, je vous en parlerai plus tard (si toutefois il y a quelque chose à dire).

Le domaine des dieux

Teotihuacan - Mexique

Un ciel bleu clair infini, des petits nuages d’un blanc éclatant parsemés ça et là, quelques cactus sur la route et une odeur de verdure qui flotte dans l’endroit.
Que demander de plus pour être heureux ?
Rien.
Si, peut-être une troupe mexicaine qui chante des balades.
C’était le plus beau jour de l’année 2003, dans les larges allées de Teotihuacan (le domaine des dieux).

Les + :
-Les couleurs :
Les marchés populaires sont un vrai régal pour les yeux.
-Teotihuacan :
À voir absolument.
-La fête nationale :
C’est peut être parce je ne suis pas habituée à voir un peuple qui célèbre sa fête nationale avec tant de joie de vivre (en septembre).
-Nourriture

Aujourd’hui est un nouveau jour

Aujourd’hui est un nouveau jour.
Oui, comme hier, me diriez-vous.
Chaque jour a son heure de gloire et il finit par devenir une occasion ratée.
Mais non, c’est vraiment un jour à part !
Ce vendredi 28 avril 2006 est mon ‘Un de ces jours’. Vous savez, ‘Un de ces jour on fera ci, un de ces jours on fera ça’. On arrêtera de fumer, on commencera à faire du sport… C’est décidé, pour moi c’est aujourd’hui.
Ce blog était un projet sans cesse reporté, ma première réalisation.
Pour les autres projets … je vous tiendrais au courant.