30 octobre 2006

Ta guele connard!!

J'enrage!
Ma petite soeur vient de rentrer et elle nous raconte qu'elle s'est faite agresser en pleine rue vers 2 heures de l'après-midi.
Elle marchait un peu hativement parce qu'elle était en retard, quand un !"@# assis devant une mosquée s'est retourné vers son copain et a commencé à crier "Chouf echaytana " (regardes la diablesse), "Mal3ouna, ya 3adouwata allah" (Maudite-soit-tu, Ô enemie de dieu) . Et il s'est levé lui et son connard d'ami pour la poursuivre sur 200 mètres en proférant ces saletés et d'autres du même calibre.
Une fois leur inspiration a tari, ils ont calmement rebroussé chemin et repris leur position initiale: adossés au mur.
Ma soeur n'est pas voilée, mais elle avait un pantalon large et un T-shirt manche longue. (et quand bien même elle aurait été nue, ils n'ont pas à ouvrir leur gueule).
Elle a eu tort de ne pas riposter, de ne pas répondre, de ne pas les avoir remis à leur place.
Mais je me demande comment ils ont osé? Pour qui se prennent-ils?
Et pourquoi personne n'a réagi? La scène s'est passée dans une artère principale du Bardo, et personne na daigné intervenir.
J'ai demandé à ma soeur ce qui l'a empêché d'appeler un flic et elle m'a répondu "Yej3el blehom 3ala ghir idaya", les deux garçons avaient des barbes et une histoire d'agression aurait pu ... leur couter cher!
Je m'arrache les cheveux à l'idée que ce connard s'en est sorti sans même une claque.
Aaargh! j'enrage.

29 octobre 2006

...


Décidement, on ne peut pas manger tranquille dans cette ville! Il y a toujours des curieux qui rôdent avec leurs caméras...

23 octobre 2006

Une belle journée


Le tapis d’asphalte gris défile sous la voiture, le soleil doux chatouille mes yeux et mes épaules, les collines parsemées de verdures s’étendent à perte de vue d’un côté et de l’autre de la route de Zaghouan, la radio passe des chansons italiennes, les restes des ‘7neya’ se profilent au loin, il n y a pas âme qui vive dehors.
Tout est parfait.
... presque parfait. S’il n y avait pas ces fichus pylônes d’électricité qui me gâchent ma vue ! Ces pylônes grands et moches avec leurs quatre fils qui pendouillent. Ils me suivent partout, je ne peux pas leur échapper, je ne peux pas les ignorer. Quoique je fasse, où que j'aille ils sont là, ils me narguent. Ils se dressent devant mes yeux fuyeurs, ils m'agressent. Ils captent toute mon attention et je ne pas m’empêcher de les compter.
Il n y a pas moyen de les cacher ?

12 octobre 2006

من الهلال ,, إلى الهلال

في ليالي الشرقِ لمّا
يبلغُ البدرُ تمامهْ..
يتعرّى الشرقُ من كلِّ كرامهْ
ونضالِ..
فالملايينُ التي تركضُ من غيرِ نعالِ..
والتي تؤمنُ في أربعِ زوجاتٍ..
وفي يومِ القيامهْ..
الملايينُ التي لا تلتقي بالخبزِ.. إلا في الخيالِ
والتي تسكنُ في الليلِ بيوتاً من سعالِ..
أبداً.. ما عرفتْ شكلَ الدواءْ..
تتردّى..
جُثثاً تحتَ الضياءْ..

في بلادي..
حيثُ يبكي الساذجونْ
ويموتونَ بكاءْ
كلّما طالعهم وجهُ الهلالِ
ويزيدونَ بكاءْ
كلّما حرّكهم عودٌ ذليلٌ.. و"ليالي"..
ذلكَ الموتُ الذي ندعوهُ في الشرقِ..
"ليالي".. وغناءْ
في بلادي..
في بلادِ البُسطاءْ..

حيثُ نجترُّ التواشيحَ الطويلهْ..
ذلكَ السلُّ الذي يفتكُ بالشرقِ..
التواشيحُ الطويلهْ
شرقُنا المجترُّ.. تاريخاً.. وأحلاماً كسولهْ
وخُرافاتٍ خوالي..
شرقُنا، الباحثُ عن كلِّ بطولهْ
في (أبي زيدِ الهلالي)..


خبز وحشيش وقمر
نزار قباني

09 octobre 2006

Transe

Une voix commence discrètement, lentement à entonner cette mélodie. Puis une deuxième se joint à elle. Ensuite une troisième. Le ton s'élève et le rythme s'accélère.
Les mots se répètent en boucle, les battements commencent à se faire entendre, en cadence.
Les têtes vacillent, les lèvres murmurent les paroles qu'elles connaissent par coeur et les troncs se balancent de droite à gauche.
Les regards s'embrument. Les paupières s'alourdissent et les voix se font de plus en plus claires, déchirantes.
Les bras se déchaînent et les paumes se rapprochent puis s'éloignent au rythme du chant.
Tout autour n'est plus que silence.
Il y a quelque chose à propos des chants soufis qui m'intrigue et qui m'intriguera toujours.